LA PAIX A TOUS LES PRIX

Monsieur NETH WILLY ALEXANDRE, Inspecteur Commercial "la Paix est primordiale et sans PAIX AUCUN DEVELOPPEMENT N'EST POSSIBLE pour cela nous devons tous lutter pour le bien être de l'être humain."

Un monde sans guerres

Un monde sans guerres est un monde jusqu'à présent inconnu sur la planète Terre. Éliminer les guerres signifie sortir définitivement de la préhistoire humaine et faire un pas de géant sur le chemin évolutif de l'espèce humaine.

Un "Monde sans Guerres" est une proposition tournée vers le futur qui aspire à se concrétiser dans chaque coin de la planète, afin que le dialogue remplace la violence.

Dans cette aspiration, ce qui nous accompagne, c’est la force des voix de milliers de générations précédentes qui ont subi les conséquences de la guerre, et dont l'écho continue de résonner aujourd'hui partout où les guerres laissent leur sinistre trace de morts, de disparus, d’invalides, de réfugiés, de déplacés …

Le moment est venu de faire entendre la voix des sans-voix, de millions d'êtres humains qui réclament par nécessité qu'on en finisse avec les guerres.

Nous pouvons y parvenir ensemble, en unissant toutes les forces du pacifisme et de non- la violence active.

Nous appelons non seulement les personnes mais aussi les représentants et les membres d’organisations, de partis et d’entreprises à adhérer à cette déclaration et à œuvrer dans leurs domaines respectifs, tout en participant à des comités, des plate-formes, des fronts d’action et des forums, afin de générer un grand mouvement qui mette un terme aux guerres et à toutes formes de violence.
Travaillons aujourd'hui pour garantir un futur meilleur aux générations à venir.


Parce que je crois en la paix et à un monde plus humain !

Pour un monde sans guerres !

lundi 6 décembre 2010

Voici la grande vérité universelle : l’argent est tout.

L’argent est gouvernement, loi, pouvoir. Il est fondamentalement subsistance. Mais en plus, il est l’Art, la Philosophie et la Religion. Rien ne se fait sans argent ; on ne peut rien sans argent. Il n’y a pas de relations personnelles sans argent. Il n’y a pas d’intimité sans argent et même le choix de la solitude en dépend.

Mais la relation avec cette “vérité universelle” est contradictoire : la majorité des gens ne veulent pas de cet état de fait. Ainsi, sommes-nous face à la tyrannie de l’argent. Une tyrannie qui n’est pas abstraite car elle a un nom, des représentants, des exécutants et des procédés indubitables.

Aujourd’hui, il ne s’agit plus d’économies féodales ni d’industries nationales, ni même d’intérêts de groupements régionaux. Aujourd’hui il s’agit, pour ces survivants historiques, d’accommoder leurs biens aux impératifs du capital financier international. Un capital spéculateur qui se concentre mondialement de façon progressive. Même l’Etat national a besoin de crédits et d’emprunts pour survivre. Tous mendient l’investissement et fournissent des garanties pour que la banque assume les décisions finales. Le temps où les entreprises elles-mêmes, ainsi que les campagnes et les villes, deviendront la propriété incontestable de la banque va bientôt arriver. De même qu’arrivera le temps du Para-Etat, temps où l’ancien ordre sera anéanti.

Parallèlement, l’ancienne solidarité disparaît. En définitive, il s’agit de la désintégration du tissu social et de l’apparition, malgré la pénurie générale, de la déconnexion et l’indifférence entre des millions d’êtres humains. Le grand capital domine non seulement l’objectivité par le contrôle des moyens de production, mais aussi la subjectivité par le contrôle des moyens de communication et d’information. Dans ces conditions, le grand capital peut disposer, à son gré, des ressources matérielles et sociales, dégradant la nature irrémédiablement et écartant progressivement l’être humain. Pour cela, il dispose de technologies suffisantes. Et de même qu’il a vidé de sens les entreprises et les Etats, il en vide aussi la Science, la transformant en technologie produisant la misère, la destruction et le chômage.

Les humanistes n’ont pas besoin de beaucoup d’arguments pour étayer le fait qu’aujourd’hui le monde dispose de conditions technologiques suffisantes pour résoudre, en peu de temps, les problèmes touchant de vastes régions, à savoir : le plein emploi, l’alimentation, la salubrité, le logement et l’instruction. Si rien n’est fait dans ce sens, c’est tout simplement que la spéculation monstrueuse du grand capital l’en empêche.

Le grand capital, ayant épuisé l’étape de l’économie de marché commence à imposer sa discipline à la société pour affronter le chaos que lui-même a produit. Face à une pareille irrationalité, ce ne sont pas les voix de la raison qui se lèvent dialectiquement mais plutôt les plus obscurs racismes, fondamentalismes et fanatismes. Et si ce néo-irrationalisme vient à diriger des régions et des collectivités, la marge d’action des forces progressistes s’amenuisera de jour en jour. Par ailleurs, des millions de travailleurs ont déjà pris conscience aussi bien des irréalités du centralisme étatique que de l’hypocrisie de la démocratie capitaliste. Ainsi, les ouvriers se dressent contre leurs dirigeants syndicaux corrompus, tout comme les peuples remettent en question leurs partis politiques et leurs gouvernements. Mais il faut donner une orientation à ces phénomènes qui, autrement, s’enliseront dans des actes spontanés sans aucune continuité. Il faut débattre au sein du peuple des thèmes fondamentaux concernant les facteurs de production.

Selon les humanistes, les facteurs de production sont le travail et le capital. La spéculation et l’usure sont en trop. Dans la situation actuelle, les humanistes luttent pour que la relation absurde qui a existé entre ces deux facteurs soit totalement transformée. Jusqu’à ce jour, on a imposé que le profit revienne au capital et le salaire au travailleur, justifiant un pareil déséquilibre par le “risque” assumé par l’investissement... comme si chaque travailleur ne mettait pas en jeu son présent et son avenir soumis aux aléas du chômage et de la crise ! Mais la gestion et le pouvoir de décision à l’intérieur de l’entreprise sont également en jeu : le profit non destiné au réinvestissement dans l’entreprise, non destiné à son expansion ou à sa diversification, dérive vers la spéculation financière. Le profit qui ne crée pas de nouvelles sources d’emploi dérive aussi vers la spéculation financière. Par conséquent, les travailleurs doivent orienter leur lutte pour obliger le capital à un rendement productif maximum. Mais ceci ne pourra pas se réaliser sans le partage de la gestion et de la direction. Comment éviter autrement les licenciements massifs, la fermeture et le vide généré dans les entreprises ? Car le préjudice majeur réside dans le sous-investissement, la faillite frauduleuse, l’endettement forcé et la fuite des capitaux, et non pas dans les bénéfices résultant de l’augmentation de la productivité. Et si on insistait pour que les travailleurs confisquent les moyens de production suivant les enseignements du XIXe siècle, il faudrait alors tenir compte du récent échec du socialisme réel.

Quant à l’objection : “encadrer le capital, comme est encadré le travail, produit sa fuite vers des lieux et des zones plus profitables”, on peut répondre : ceci ne se produira plus très longtemps, puisque l’irrationalité du schéma actuel mène ce capital à sa saturation et à la crise mondiale. Cette objection, outre sa totale immoralité, ignore le processus historique du transfert du capital vers la banque. Par ce transfert, le chef d’entreprise lui-même devient un employé sans pouvoir de décision, à l’intérieur d’un circuit dont l’autonomie n’est qu’apparente. Par ailleurs, au fur et à mesure que la récession s’accentuera, les chefs d’entreprises commenceront eux aussi à prendre en considération ces différents éléments.

Les humanistes ressentent la nécessité d’agir non seulement dans le domaine du travail, mais aussi dans le domaine politique pour empêcher que l’Etat ne soit un instrument du capital financier mondial et pour obtenir que la relation entre les facteurs de production soit juste et pour rendre à la société son autonomie accaparée.