mardi 14 décembre 2010
Présentation du livre de la Marche Mondiale - Tolède
C’est aujourd'hui le cent quarante et unième anniversaire de Mahatma Gandhi, la 4eme fois que les Nations Unies observent la Journée Internationale de la Non-violence et cela fait un an que débutait à Wellington (Nouvelle Zélande), la Marche Mondiale pour la Paix et la Non-violence.
En ce moment il y a précisément un an que les membres de l'équipe de base de la Marche Mondiale nous nous étions déjà réveillés d'un rêve très bizarre dans lequel une cinquantaine d’entre nous, nous dormions sur des matelas avec bien peu de couvertures pour nous tenir au chaud, en nous demandant comment nous allions survivre jusqu'au jour 93, si ça c’était seulement le premier jour !
Durant les trois prochains mois, tous les membres de l'équipe de base qui ont voyagé, se souviendront sans doute, en feuilletant ce livre dans des moments de tranquillité " Quoi ! Il y a déjà un an qu’on faisait cette chose incroyable dans ce pays-là. On dirait que c’était il y a 10 ans ! "
L'an passé, la Marche Mondiale a constituée un apport énorme pour la prise de conscience des dangers des armes nucléaires, et cela dans la période préalable à la conférence de révision du Traité de non-prolifération (TNP) à New York. A cet effort, se sont ajoutés des milliers d'organisations du monde entier, grandes et petites, démontrant ainsi que cette demande n'est pas une question de minorités, mais est le désir pressant de la population mondiale.
Évidemment, les 10 dirigeants mondiaux qui contrôlent les armes nucléaires ont choisi de ne pas nous écouter et la conférence du TNP a été de nouveau une déception pour les groupes antinucléaires. Toutefois, notre Marche a été un succès pour la bonne et simple raison qu’elle nous a donnée la possibilité de créer des liens entre des millions de jeunes du monde entier. Nous les avons ainsi aidé à se connecter avec leurs idéaux.
Nous nous trouvons maintenant dans une situation où ce dont nous avons besoin, c’est un mouvement social ample capable de connecter de nouveau avec les jeunes et capable de changer la direction dans laquelle s’oriente le monde. Pour cela, une force renouvelée dans Monde sans Guerres est nécessaire parce qu’il est de notre tâche de contribuer à la création de ce mouvement social.
Mais, comment créer ce mouvement social ? Ce qu’il nous faut, c’est rassembler les pièces du casse-tête. Il faut montrer comment le système économique mondial est en rapport avec l'industrie de l'armement, mettre en évidence son rapport avec les banques, les conséquences sur la pauvreté, le changement climatique, comment cela implique les abus des droits humains, mettre cela en relation avec les guerres, avec les gouvernements, avec les médias, comment cela affecte mon travail (ou mon manque de travail) et, surtout les difficultés que j'ai à la maison ou avec mes amis ou avec mes enfants et mes parents et même celles que j'ai avec moi même, mon esprit et mon corps. Parce que le fait est que tout est lié, et si tout le monde pouvait voir cette connexion, ce mouvement dont on parle existerait déjà.
Le mouvement que nous créons a une direction et un destin au-delà de l'horizon immédiat, et nous ne sommes pas les seuls à nous diriger vers là.
Nous pouvons dire aux environnementalistes, aux activistes antinucléaires, aux activistes des droits humains, aux groupes de lutte contre la pauvreté, aux gens spirituels et à beaucoup d'autres, " Oui, nous allons aussi dans cette direction. Allons-y tous ensemble ! "
Il y a des siècles les Européens croyaient que le monde était plat et Christophe Colomb est arrivé et a dit : " Non, il n'est pas plat, il est rond. Nous allons vers l'Inde en direction ouest ".
Il y a quelques siècles, de nouveau en Europe, on avait instauré comme point de vue que la Terre était le centre de l'univers et ceux qui n'étaient pas d'accord ont été tués.
Il y a un peu plus de deux siècles, une fois de plus en Europe, les gens croyaient que l'esclavage était naturel étant donné la " différente nature " des êtres humains avec des caractéristiques de peau différente.
Les Européens, nous avons à répondre de beaucoup de choses !
Dans ce siècle-ci, nous nous trouvons face à la croyance que les êtres humains sont naturellement violents. Nous sommes face à la croyance que le bonheur vient avec l'argent. Nous sommes face à la croyance que les individus n'ont pas la possibilité de produire de réels changements.
Voici les croyances qu'il nous revient de dépasser.
D’ici cent ans, nos descendants se réuniront sûrement le 2 octobre 2110 pour le deux cent quarante et unième anniversaire de la naissance de Gandhi, et le cent et unième anniversaire de la première Marche Mondiale par la Paix et la Non-violence. Pouvons-nous imaginer leur façon de penser ? Ils verront l'argent dans les musées et ils seront surpris par la quantité de douleur et la violence qu'il a causée. Ils verront des films documentaires sur les guerres et les armes nucléaires et seront incapables de comprendre pourquoi il existait de telles choses. De la même manière que nous ne pouvons pas aujourd'hui comprendre comment on peut maintenir un autre être humain dans l'esclavage.
Mais nous ne regardons pas en arrière, d’ici 100 ans dans le futur. Nous sommes ici maintenant et avec cette tâche à mener de l’avant.
Dans Monde sans Guerres, nous venons de souffrir le plus grand changement dans notre histoire relativement brève. Après avoir organisé et complété avec succès la Marche Mondiale, nous avons perdu la lumière qui nous guidait, Silo. Silo a été pour nous une lumière externe, un point de référence externe. Dès lors, chacun de nous devra être attentif pour détecter aussi à l'intérieur de lui-même cette lumière, qui déjà nous guide et nous sert de référence. C’est bien ce point au-delà de notre horizon temporel, la Nation Humaine Universelle, que nous allons atteindre.
Merci.
Tony Robinson
Porte-parole international
Monde sans Guerres et sin Violence
tonymrobinson@gmail.com
En ce moment il y a précisément un an que les membres de l'équipe de base de la Marche Mondiale nous nous étions déjà réveillés d'un rêve très bizarre dans lequel une cinquantaine d’entre nous, nous dormions sur des matelas avec bien peu de couvertures pour nous tenir au chaud, en nous demandant comment nous allions survivre jusqu'au jour 93, si ça c’était seulement le premier jour !
Durant les trois prochains mois, tous les membres de l'équipe de base qui ont voyagé, se souviendront sans doute, en feuilletant ce livre dans des moments de tranquillité " Quoi ! Il y a déjà un an qu’on faisait cette chose incroyable dans ce pays-là. On dirait que c’était il y a 10 ans ! "
L'an passé, la Marche Mondiale a constituée un apport énorme pour la prise de conscience des dangers des armes nucléaires, et cela dans la période préalable à la conférence de révision du Traité de non-prolifération (TNP) à New York. A cet effort, se sont ajoutés des milliers d'organisations du monde entier, grandes et petites, démontrant ainsi que cette demande n'est pas une question de minorités, mais est le désir pressant de la population mondiale.
Évidemment, les 10 dirigeants mondiaux qui contrôlent les armes nucléaires ont choisi de ne pas nous écouter et la conférence du TNP a été de nouveau une déception pour les groupes antinucléaires. Toutefois, notre Marche a été un succès pour la bonne et simple raison qu’elle nous a donnée la possibilité de créer des liens entre des millions de jeunes du monde entier. Nous les avons ainsi aidé à se connecter avec leurs idéaux.
Nous nous trouvons maintenant dans une situation où ce dont nous avons besoin, c’est un mouvement social ample capable de connecter de nouveau avec les jeunes et capable de changer la direction dans laquelle s’oriente le monde. Pour cela, une force renouvelée dans Monde sans Guerres est nécessaire parce qu’il est de notre tâche de contribuer à la création de ce mouvement social.
Mais, comment créer ce mouvement social ? Ce qu’il nous faut, c’est rassembler les pièces du casse-tête. Il faut montrer comment le système économique mondial est en rapport avec l'industrie de l'armement, mettre en évidence son rapport avec les banques, les conséquences sur la pauvreté, le changement climatique, comment cela implique les abus des droits humains, mettre cela en relation avec les guerres, avec les gouvernements, avec les médias, comment cela affecte mon travail (ou mon manque de travail) et, surtout les difficultés que j'ai à la maison ou avec mes amis ou avec mes enfants et mes parents et même celles que j'ai avec moi même, mon esprit et mon corps. Parce que le fait est que tout est lié, et si tout le monde pouvait voir cette connexion, ce mouvement dont on parle existerait déjà.
Le mouvement que nous créons a une direction et un destin au-delà de l'horizon immédiat, et nous ne sommes pas les seuls à nous diriger vers là.
Nous pouvons dire aux environnementalistes, aux activistes antinucléaires, aux activistes des droits humains, aux groupes de lutte contre la pauvreté, aux gens spirituels et à beaucoup d'autres, " Oui, nous allons aussi dans cette direction. Allons-y tous ensemble ! "
Il y a des siècles les Européens croyaient que le monde était plat et Christophe Colomb est arrivé et a dit : " Non, il n'est pas plat, il est rond. Nous allons vers l'Inde en direction ouest ".
Il y a quelques siècles, de nouveau en Europe, on avait instauré comme point de vue que la Terre était le centre de l'univers et ceux qui n'étaient pas d'accord ont été tués.
Il y a un peu plus de deux siècles, une fois de plus en Europe, les gens croyaient que l'esclavage était naturel étant donné la " différente nature " des êtres humains avec des caractéristiques de peau différente.
Les Européens, nous avons à répondre de beaucoup de choses !
Dans ce siècle-ci, nous nous trouvons face à la croyance que les êtres humains sont naturellement violents. Nous sommes face à la croyance que le bonheur vient avec l'argent. Nous sommes face à la croyance que les individus n'ont pas la possibilité de produire de réels changements.
Voici les croyances qu'il nous revient de dépasser.
D’ici cent ans, nos descendants se réuniront sûrement le 2 octobre 2110 pour le deux cent quarante et unième anniversaire de la naissance de Gandhi, et le cent et unième anniversaire de la première Marche Mondiale par la Paix et la Non-violence. Pouvons-nous imaginer leur façon de penser ? Ils verront l'argent dans les musées et ils seront surpris par la quantité de douleur et la violence qu'il a causée. Ils verront des films documentaires sur les guerres et les armes nucléaires et seront incapables de comprendre pourquoi il existait de telles choses. De la même manière que nous ne pouvons pas aujourd'hui comprendre comment on peut maintenir un autre être humain dans l'esclavage.
Mais nous ne regardons pas en arrière, d’ici 100 ans dans le futur. Nous sommes ici maintenant et avec cette tâche à mener de l’avant.
Dans Monde sans Guerres, nous venons de souffrir le plus grand changement dans notre histoire relativement brève. Après avoir organisé et complété avec succès la Marche Mondiale, nous avons perdu la lumière qui nous guidait, Silo. Silo a été pour nous une lumière externe, un point de référence externe. Dès lors, chacun de nous devra être attentif pour détecter aussi à l'intérieur de lui-même cette lumière, qui déjà nous guide et nous sert de référence. C’est bien ce point au-delà de notre horizon temporel, la Nation Humaine Universelle, que nous allons atteindre.
Merci.
Tony Robinson
Porte-parole international
Monde sans Guerres et sin Violence
tonymrobinson@gmail.com
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